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La nyctophobie est une voisine proche de l’achluophobie, raison pour laquelle j’ai décidé de vous en parler aujourd’hui.
Elle se manifeste en effet par la peur excessive et sans raison de l’obscurité.
Et l’une comme l’autre, elles peuvent devenir réellement handicapantes.
La bonne nouvelle, c’est que la TCC peut aussi guérir la nyctophobie !
Nyctophobie : Le déroulement du traitement par la TCC
Découvrez comment…
Nyctophobie : La thérapie par la restructuration cognitive
Comme je l’ai expliqué dans mon article d’hier :
« Achluophobie : Ne plus avoir peur du noir, ça vous tente ? »
La peur vient des schémas de pensée de la personne phobique.
Un évènement, un choc, un traumatisme ou tout simplement des croyances ont développé chez lui une peur excessive.
Ainsi, chaque fois qu’il se trouve face à l’objet de ses angoisses, la peur bleue devient une réaction automatique.
Pour guérir la nyctophobie, la TCC va donc travailler sur ces pensées dysfonctionnelles.
Et va les modifier ou les supprimer, selon les cas.
Nyctophobie : La désensibilisation
Le processus est souvent le même : l’obscurité provoque des pensées automatiques, qui vont provoquer la peur.
Et cette dernière va forcer le nyctophobe à développer des stratégies d’évitement.
Pour empêcher cela, la Thérapie cognitivo-comportementale propose qu’on l’habitue à l’obscurité.
La personne souffrant de nyctophobie sera exposée graduellement à sa peur.
Et ce, dans le but de lui faire comprendre qu’il n’y a aucun danger à être dans le noir.
Comment ? Par divers techniques de relaxation. Mais aussi par divers exercices.
Le patient apprendra ainsi à développer des réactions plus appropriées en l’absence de lumière.
Nyctophobie : La durée du traitement
Ne vous inquiétez pas, ça ne vous prendra pas toute une vie !
Tout comme l’hypnose, la Psychothérapie comportementale est une thérapie brève.
Autrement dit, vous n’aurez besoin que de quelques séances espacées en quelques mois pour soigner une nyctophobie.
Notez néanmoins que pour que la thérapie soit efficace, il faut que le patient y mette du sien.
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